Au passage des grelots, Editions Larousse et Baker Street

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Un vrai succès de librairie.
Un livre qui permet de mieux comprendre André Malraux et le Cercle au milieu duquel il évoluait.
Alain Malraux nous trace ici une série de portraits sans équivalent qui ont fait l’unanimité de la critique.

Que l’on en juge plutôt…

Toute une galerie d’êtres courageux, talentueux, généreux, précieux ou ténébreux. Certains de ces portraits, tels ceux de Victoria Ocampo, Lise Deharme ou Florence Malraux, sont de grande inspiration. Rempli d’informations et d’anecdotes inédites, ce livre est à ranger à côté des Mémorables de Martin du Gard. C’est dire la valeur de témoignage de ce recueil.

Jean René van der Plaetsen, Le Figaro Magazine

André Malraux… n’est pas le personnage central d’Au passage des grelots : dans le cercle des Malraux, de son neveu Alain Malraux… Mais l’écrivain aventurier, qui fut ministre du Général de Gaulle, apparait en filigrane dans la galerie de portraits de personnages connus ou célèbres pour la plupart (Romain Gary, Françoise Sagan, Manès Sperber, etc.) dressé par celui qu’il a élevé comme son fils… La tristesse et la nostalgie se disputent ainsi dans son dernier ouvrage.

Gilles Sengés, L’Opinion

Un drôle de « papa », qu’André Malraux, pas dénué d’amour mais pour le moins emprunté. Lors de ses longues années passées auprès de La condition humaine (Goncourt 1933) et premier ministre des Affaires culturelles de la Ve République, de 1958 à 1969, Alain a côtoyé moult personnalité du monde des arts et de la politique. Un entourage parfois fantasque qu’il croque aujourd’hui dans une langue dees plus châtiées, au fil d’une brochette que l’on dévore comme on livrait à l’envi une anthologie des people de Paris Match.

Marianne Payot, l’Express

Ce livre représente un beau témoignage : à la fois solide, personnel et suffisamment léger pour donner l’envie d’être consulté… un excellent travail qui marquera la Mémoire !

Alain Pompidou

De la mémoire, Alain Malraux en a – de toute évidence – mais au fil de ses livres qui ne cessent d’explorer une jeunesse hors du commun… s’impose un autre constant : son indéniable talent de conteur. Homme politiques, capitaines d’industrie, musiciens, résistants, écrivains, intellectuels…
Alain Malraux nous fait partager la vie, le décor et la conversation de Nadia Boulanger, Maurice Schumann, Paul-Louis Weiller, Colette de Jouvenel ou Vladimir Horowitz. Tous ou presque furent, à leur façon, les acteurs, les témoins ou les héros d’un siècle de bouleversement et de création.

Jonathan Siksou, Causeur

Ramener le passé à la vie, lui rendre le piquant et la profondeur du présent, n’est pas échu à tous les mémorialistes. L’art si périlleux de la résurrection se complique dès qu’il se ramasse en portraits courts, incisifs, à la manière de nouvelles menées à brides abattues… Bernard Frank, qui ne tenait pas son stylo dans la poche, aimait taquiner son amie Florence au sujet des cercueils qui encombraient l’histoire de la famille, comme s’ils avaient tout assombri, comme s’ils avaient décidé de tout ! Est-ce contre cette idée qu’Alain Malraux dresse sa prose lumineuse, drôle, cocasse même, attendrie parfois, mais nullement sentimentale ?

Stéphane Guégan, Moderne

Famille habitée par les arts et les lettres que celle des Malraux. Famille frottée à l’abnégation… Mais famille aussi endurcie par la malheur qui ne l’a pas épargnée… Aussi n’est-il pas étonnant de découvrir dans pareil ouvrage des personnages au caractère bien trempé, des figures, comme on dit, des hors-du-commun-des-mortels, à qui Alain Malraux dédiera un chapitre à chacun… Un ouvrage au carrefour de destinées qui se sont croisées dans la galaxie des Malraux. Autant d’étoiles qui se sont éteintes et dont on perçoit encore le scintillement.

Babelio

Quel grand et beau livre… Des rencontres d’exception, ces héros et héroïnes… Et tout cela est écrit, à la manière du baroque brésilien… toujours plus haut et épatant. Ces grelots font plus que tintinnabuler, c’est l’Histoire qui se fit. Ce livre… splendide, émouvant, tragique…

Guy Sorman

Un beau livre, ouvragé au petit point : il devrait lui donner un deuxième volume. Frappés, ces portraits-souvenirs !

Olivier Barrot

Que de témoignages inattendus. Que de détails minuscule dont aucun n’est insignifiant. « Le style c’est l’homme. Cette maxime… l’auteur illustre parfaitement, tout entier dans cet hommage à ceux qu’il a aimés : érudit, dilettante, élégant.

René-Jean Bouyer

C’est vraiment un très beau livre, délicat, précis, d’une incroyable érudition. Une mine de renseignements sur la littérature, le cinéma, la politique. Avec un regard toujours noble sur les êtres… Le portrait de Victoria Ocampo est inattendu et très beau. Celui de Florence Malraux, bien sûr, aussi.

René de Ceccatty