TITRE_SITE_15maria_ombre-1

Pour cette nouvelle édition du Grand Prix de la photographie du Patrimoine Gastronomique, placée au sein du Festival International de la Photographie Culinaire, sous le Haut patronage du Ministère de l’Agriculture et le parrainage du Ministère de la Culture, Le Journal du Parlement, fondateur de ce Grand Prix, avait souhaité innover avec la présence, aux côtés du monde politique… de celui des médias. Comme chaque année, ce Grand prix était organisé avec la Commission Malraux pour l’Europe de la Culture, en présence de son Président et de son Secrétaire général.

Étaient donc présents, notamment, Nelson Monfort, pour France Télévisions, Patrice Romedenne, Rédacteur en Chef de Télématin, Christian Malard, pour I24 News, Marina Yaloyan, ex-France 24 et M6, aujourd’hui Directrice des Affaires culturelles du Journal du Parlement, Patricia de Figueirédo, Rédactrice en Chef de Culture Papier… pour n’en citer que quelques-uns.

Fidèle à la tradition, le déjeuner de jury, à la Maison Blanche, avenue Montaigne, dirigée par l’incontournable Bruno Franck, réunissait, sous la présidence de la Sénatrice de Paris et Vice-présidente de la Commission de la Culture Catherine Dumas, la Ministre Hélène Conway Mouret, aujourd’hui, Vice-présidente du Sénat et le Sénateur de Limoges, Jean-Marc Gabouty, également Vice-président de la Haute Assemblée.

À leurs côtés, Éric Diard, Député des Bouches-du-Rhône, Membre de la Commission des Lois Constitutionnelles, Aina Kuric, Députée de la Marne, membre de la Commission des Affaires étrangères, le Maire du Ier, Jean-François Legaret, Président de l’Institut International pour le Rayonnement de Paris, mais aussi Alain Malraux, Président de la Commission Malraux, Laurent de Gaulle, Président d’honneur de Culture Papier, sans oublier le Comte Dimitri Tolstoï, lui-même photographe internationalement reconnu.

Le Grand Prix, décerné après de multiples délibérations, eut lieu officiellement à la Bibliothèque Nationale de France, avec remise d’un Diplôme de Mérite et de Prestige Européen du Comité de l’Europe à Maud Argaïbi, tandis que le Président du Festival, Jean-Pierre Stéphan, recevait à cette occasion la Médaille des Arts et Lettres, pour laquelle Le Journal du Parlement lui adresse toutes ses félicitations.

FIPC2018-jury

Les membres du jury réunis autour de la Sénatrice de Paris, Catherine Dumas et du Président de la Commission, Alain Malraux

 

 

ÉDITO

 

Olivier de Tilière

Secrétaire général de la Commission Malraux

Des tables de la loi aux bonnes tables de la politique…

Avec cette nouvelle édition du Grand Prix de la Photographie du Patrimoine Gastronomique, c’est le bonheur à table qui est mis en lumière.

Car si chacun sait, comme l’a justement souligné Théodore Zeldin, que la Gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur, il convient de rappeler que, de tout temps, le monde politique et la diplomatie y ont attaché la plus grande importance. On pourrait évoquer Talleyrand, l’un des premiers qui, dans les cuisines du Palais Kaunitz qu’il avait loué lors du Congrès de Vienne, organisait des dîners d’exception grâce à son Chef, Antonin Carême. Les plaisirs de la table, en politique, peuvent dénouer des crises et crispations, apaiser les tensions autour de partenaires parfois antagonistes. C’est aussi à table que les traités sont célébrés. Ainsi, pour ne citer que celui-ci, le Traité de Maastricht s’est conclu autour des mets et vins du Château Neercanne dans le Limbourg.

Il est d’ailleurs révélateur de rappeler qu’un des plus éminents chercheurs en matière de gastronomie, de nos jours, à Oxford, est Alan Davidson, un ancien ambassadeur…

Le Journal du Parlement, pour sa part, s’il a réuni, au fil des décennies quelques-unes des plus brillantes plumes de la gastronomie (Paul de Montaignac, Christian Millau, Claude Lebey, etc.) continue, aujourd’hui encore, avec les « Bonnes Tables de la Politique » de privilégier le bonheur à table. C’est pourquoi, fidèle à une tradition désormais bien ancrée, il convie au restaurant La Maison Blanche (déjà tout un symbole !) parlementaires, journalistes et personnalités de la société civile, pour leur faire élire la photographie qui sera l’image d’un certain art de vivre.

On ne manquera pas, dès lors, d’apprécier que la photographie officielle du Festival 2018 est la « Soupe VGE du bonheur » (!) de Patrick Rougereau. On se souvient en effet que c’est Paul Bocuse, qui avait imaginé ce plat en 1975, à l’occasion d’un déjeuner donné à l’Elysée par le Président et à l’issue duquel le Maître-cuisinier reçut la Légion d’honneur.

Mais le Festival étant international et chaque pays ayant une vision forcément très personnelle de ce patrimoine, c’est en partenariat avec Le Comité de l’Europe, à quelques mois des élections européennes, que sera décerné au lauréat ce Diplôme de Mérite et de Prestige européen, qui incarnera un rayonnement par-delà nos frontières, auquel chacun reste particulièrement attaché.

On ne peut, enfin, manquer de songer à Brillat Savarin. Lequel ne craignait pas d’écrire que « la gourmandise, quand elle est partagée, a l’influence la plus marquée sur le bonheur ». Bonheur qu’il rattachait, toutefois et non sans malice, à l’union conjugale…

Olivier de Tilière
Secrétaire Général de la Commission Malraux
Pour l’Europe de la Culture